
e n'est qu'en 1972 que Robert Hupka songe à publier ses photographies. Cette année-là , le 21 mai, jour de la Pentecôte, environ vingt-cinq minutes avant la bénédiction papale de midi, un fou frappa diaboliquement la statue avec un marteau, et avant qu'on ait pu l'arrêter, il lui avait infligé quinze coups. Quelques-uns atteignirent le visage de la Vierge Marie, détruisant l'incomparable beauté créée par Michel-Ange.
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obert Hupka est bouleversé par cet attentat. Et ne sachant pas encore que les experts des musées du Vatican, grâce aux ressources de la technique moderne, pourront restaurer la statue à un point étonnant de perfection, il décide d'offrir au plus grand nombre la beauté qu'il lui a été donné de contempler. Il sélectionne 150 des ses plus belles reproductions, et en compose un merveilleux petit livre à l'italienne, dont la première édition paraît en 1975. C'est toujours cet ouvrage qui, constamment réédité, est proposé au public, et est devenu désormais en même temps le "catalogue" de l'exposition.
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